mardi 3 juin 2008

Atelier de pratique du théâtre ( 8 )




Mercredi 3 octobre



  • Les comédiens se placent en deux rangées par terre et on commence les mouvements d'échauffement de la première série.




  • Puis on se place en deux rangées, debout, l'écart entre les pieds correspondant aux épaules, les fesses serrées, le ventre rentré, les genoux légèrement fléchis, le dos droit, les mains et les épaules complètement relâchées; on imagine qu'un fil vertical part du sol pour passer au milieu du corps et sortir au sommet de la tête : ce fil imaginaire divise le corps en deux parties égales. On essaie de partager le poids du corps de façon égale entre les deux parties afin qu'on ne sente pas le poids du corps. On se concentre sur la respiration normale. Puis on passe le poids du corps sur le côté gauche et on sent son côté droit complètement léger; on revient très lentement au milieu puis on transporte lentement son poids du côté droit pour sentir cette légèreté du côté gauche. On revient lentement au mileu pour partager le poids entre les deux côtés et on refait très lentement plusieurs fois ce mouvement.




  • On reste dans la même position, mais cette fois-ci c'est un mouvement de haut en bas. Pour commencer, les mains sont croisées devant le visage, on les descend en fléchissant un petit peu les genoux, le corps s'abaissant un petit peu de ce fait. On remonte les deux mains vers l'intérieur en dessinant un ovale qui va en s'amplifiant. On s'est redressé ainsi vers le haut en retendant un peu les genoux. Ce mouvement - s'abaisser et se redresser - doit être basé sur l'axe central qui passe au milieu du corps sans que le poids du corps aille du côté droit ou du côté gauche; c'est-à-dire qu'on reste toujours équilibré et sans poids par rapport à l'axe qui passe au milieu du corps.




  • Les comédiens sont en cercle. Un comédien du groupe dirige le travail pour dix minutes ( Fariborz ). Les comédiens se placent dans l'espace théâtral; un des comédiens les regarde attentivement pour voir où ils sont placés exactement dans l'espace; ensuite, il ferme les yeux et les autres comédiens changent de place; il ouvre les yeux et replace les comédiens à l'endroit exact où ils étaient.


  • Les comédiens en cercle font un travail de miroire

  • Les comédiens se placent dans l'espace théâtral avec un bambou qu'ils tiendront dans l'une de ces trois positions : verticalement ou horizontalement devant soi ou à côté de soi. Un des comédiens les regarde attentivement pour voir où ils sont placés dans l'espace de quelle manière ils tiennent leur bambou. Il ferme les yeux; les comédiens changent de place ainsi que la position de leur bambou. Il ouvre les yeux et remet les comédiens à leur place exacte et les bambous dans leur position.




  • Un des comédiens sculpte les autres; la sculpture une fois finie, il la regarde puis la sculpture s'effondre et il doit être capable de refaire exactement la même sculpture.




  • Les comédiens se trouvent dans l'espace théâtral, sauf un qui reste en dehors. Au top du metteur-en-scène ( sadreddin zahed ) on pose pour la photo de famille; le comédien resté en dehors regarde attentivement la photo; au deuxième top on défait la photo; le comédien en question doit être capable de reconstituer la même photo. Ce qui est important cette fois-ci : il doit être exact non seulement dans les positions des corps, mais aussi dans les attitudes.

Pause 10 minutes



  • Après la pause on commence le travail sur le texte " Entretien d'un homme avec un chien ", avec la consigne : " j'ai rêvé hier soir d'un homme qui était ivre ". Le comédien (Didier) doit voir cet homme pendant son trajet, entre le lieu où il a bu et celui où il va rentrer se coucher, avec exactitude dans tous les détails du temps, de l'heure, de l'endroit, du chemin parcouru, de sa tenue vestimentaire, de la quantité de boisson qu'il a ingurgitée, etc... Il raconte à haute voix tout ce trajet en intégrant le texte dans son rêve. Pour le deuxième passage, il raconte le même rêve en silence à lui-même sauf le moment où il s'agit du texte. Même travail avec Roberto.



  • Travail sur le texte de Macha. quatrième partie : Passage où il s'agit de son père. Les cinq comédiennes sont assises sur la scène et chacune à son tour lit le texte comme un écho de la comédienne précédente. La consigne consiste ensuite à partager le texte entre les cinq comédiennes comme s'il s'agissait d'une seule comédienne lisant le texte, sauf pour le poème que chaque comédienne dit selon son propre personnage ( première, deuxième, troisième, quatrième ou cinquième Macha ).

Atelier de pratique du théâtre ( 3 )

Mercredi 26 septembre






  • Échauffement personnel 10 minutes.

  • Les comédiens sont en cercle. Un comédien fait un mouvement qui est repris par tout le cercle. Une fois que le mouvement est installé dans le cercle, le comédien suivant fait évoluer ce mouvement jusqu'à ce qu'il le transforme en un autre mouvement. Et ainsi de suite.

  • Même chose mais en ajoutant un son qui convient au mouvement; une fois que le mouvement est installé.

  • Échauffement à terre. Série des 23 mouvements.

  • Les comédiens sont debout en cercle. Le metteur-en-scène (Sadreddin Zahed) demande à Roberto de diriger le travail pendant 10 minutes. Il fait faire l'exercice consistant à passer les bambous. Une fois ce passage installé, il demande aux comédiens de passer les bambous en nommant le voisin par son prénom d'emprunt; et à la fin en disant son propre prénom d'emprunt.

  • Les comédiens sont assis en cercle. Un comédien chante un refrain qui est repris par les autres comédiens: " vent frais, vent du matin, vent qui souffle au sommet des grands pins, vois le vent qui souffle, allons dans le grand vent... " Puis ce comédien module le chant.






  • Debout, avec un autre comédien et un autre chant: " Carmen " , et en lui demandant de faire un mouvement qui aille avec le chant

  • Les comédiens s'assoient le long du mur. l'un d'eux va dans l'espace scénique. il se met debout, les mains flexes. Un autre vient en face de lui, met ses mains contre les siennes, bras tendus, et le pousse pour le déséquilibrer. Le premier résiste dans trois états d'esprit différents : 1) - En ne pensant à rien. 2) - En pensant à quelque chose de doux et agréable. 3) - En pensant à quelque chose de mauvais et méchant.

Pause 15 minutes.

  • Les comédiens sont en cercle. Un comédien donne des coups et un autre les reçoit. Celui qui donne des coups prononce une phrase du texte en pensant soit à quelque chose de mauvais et désagréable, soit à quelque chose de bon et doux. Ensuite, il ajoute parfois avec les coups des battements de mains.
  • On prend le refrain " iedou " que chante à un moment la femme Macha dans la pièce. Les six comédiennes essaient de composer une chanson à partir de ce refrain et de la faire reprendre par l'ensemble des comédiens. Ensuite, la dernière à chanter garde le chant et fait un mouvement; les autre comédiens, en occupant la scène de façon équilibrée, font un acte précis tout en reprenant le chant de la dernière comédienne. Puis un comédien lit le texte de l'homme du début de la pièce " Entretient d'un homme avec un chien ", en arpentant l'espace scénique.
  • Les comédiens se rassoient contre le mur. On demande à un comédien de prendre le texte "Entretien ..." avec deux consignes : rejoindre son domicile et ne pas voir le chien. Le comédien doit être attentif à ces deux consignes, faire apparaître toutes les valeurs du texte sans surjouer et faire attention à ce que le texte provoque en lui .
  • On reprend l'exercice selon les même principes avec les cinq parties du texte de Macha en se concentrant sur l'idée qu'il se passe dix ans entre chaque partie. Au début Macha a 18 ans; puis 28 ans - 38 ans - 48 ans - 58 ans.