samedi 7 juin 2008

Atelier de pratique du théâtre ( 15 )

Lundi 29 octobre
  • Le groupe manque de local et se réunit dans l'appartement d'un des comédiens qui ne donne évidemment pas toutes les possibilités d'une salle de répétition. La nécessité de continuer le travail de groupe nous oblige à trouver la manière d'utiliser un lieu non-théâtral et de dimensions restreintes.
  • Le groupe est assis par terre, en cercle, et continue la lecture de la pièce à partir des scènes non travaillées. Pour le comédien, il s'agit de faire attention à ce qui est écrit noir sur blanc par l'écrivain afin de trouver le cadre réel du texte et la première proposition donnée par l'écrivain. Pour cela on a des mots, des signes de ponctuation et des indications scéniques (didascalies). Dans cette première étape, on fait une lecture juste et correcte, on fait attention aux signes de ponctuation proposés par l'écrivain et on essaie de comprendre les indications scéniques données. On trouve une intonation juste pour chaque phrase et surtout on essaie de trouver le rythme et le temps proposés dans l'écriture.

C'est une fois que cette première étape a été franchie par les comédiens que la recherche théâtrale peut commencer dans le bon sens.

Atelier de pratique du théâtre ( 14 )




Jeudi 25 octobre


29ème séance



  • Le groupe se met en cercle et fait son échauffement quotidien. La première moitié est dirigée par le metteur en scène(Sadreddin ZAHED) et dans l'autre moitié les mouvement sont proposés par les comédiens eux-mêmes.


  • Le groupe se divise en deux. Chacune des moitiés se place sur un des deux côté opposés de l'espace scénique et au milieu il y a un tambour. Chaque comédien, une fois d'un côté puis de l'autre, tour à tour, vient au milieu, tape sur le tambour et s'en va de l'autre côté. On doit garder un rythme constant, réglé sur la même impulsion, comme s'il s'agissait d'une seule personne qui tape sur le tambour.


  • Selon le même principe qu'à l'exercice précédent, on tape sur le tambour et, cette fois-ci, le rythme du battement s'accélère de plus en plus jusqu'à son maximum.


  • Les comédiens se groupent dans un petit cercle autour du tambour. On fait un premier tour où chaque comédien tape une fois sur le tambour; on garde un rythme constant et on frappe avec la même impulsion. Au second tour on fait le même exercice, mais cette fois-ci avec battements sur deux impulsions différentes.


  • Les comédiens, chassés de la salles 25 de l'Université de Paris III(Censier), se retrouvent dans l'appartement d'un des comédiens du groupe; on y poursuit le travail.


  • On travaille sur le texte de l'Homme(Entretien...). Les comédiens sont assis, et ils essaient d'imaginer la situation qui se déroule dans l'histoire et par là de situer chaque phrase à sa juste place. On continue le travail avec le même pricipe sur Macha I.


  • On travaille sur Macha II en essayant de faire des coupures inhabituelles qui n'existent pas dans le texte original.


  • Toujours sur Macha II, on divise le texte en différents thèmes. On y trouve six parties. La comédienne lit les six parties en faisant un long silence entre chacune; dans ce silence elle essaie de tout effacer - sur l'intonation, sur la façon de dire - et de recommencer avec un nouveau sentiment, une nouvelle intention, une nouvelle façon de dire.


  • On fait le même exercice avec Macha III et Macha V.


  • La comédienne qui joue Macha II lit son texte; les autres comédiens, en pleine liberté, lui posent des questions. Elle doit y répondre seulement par son texte.


  • On travaille le texte de Macha III en y ajoutant, à haute voix, les non-dits inventés par la comédienne. Dans un deuxième temps, les non-dits sont dits en silence et seul le texte sort à haute voix.

Atelier de pratique du théâtre ( 13 )

Mercredi 24 octobre



28ème séance


  • Le groupe en cercle fait son échauffement habituel. Cet échauffement se passe en silence, dans la continuité et les comédiens sont de plus en plus ensemble. Pendant la première moitié du travail, c'est le metteur en scène(Sadreddin ZAHED) qui propose les mouvements et dans la seconde, qui dure à peu près 30 minutes, ce sont les comédiens qui proposent un mouvement et dirigent eux-mêmes le travail.


  • Le groupe se met en cercle; un comédien propose un mouvement simple, le développe et finit à nouveau sur un mouvement simple qui sera le point de départ du comédien voisin. Le deuxième comédien prend ce mouvement simple, le développe à son tour puis le réduit à un mouvement simple qu'il passe au troisième comédien. Et ainsi de suite.


  • Selon le même principe, chaque comédien reçoit le mouvement simple et le développe dans un état de colère, de tristesse, de tendresse, etc...


  • La comédienne(Véronique) qui joue la première partie de Macha se trouve sur la scène en compagnie d'un autre comédien(Fariborz)qui joue Koukine, son mari. Tous deux, dans l'espace scénique, font une improvisation de mouvements et d'expression corporelle sur le thème proposé dans le texte de la première Macha. Les deux comédiens font une recherche sur la manière de bouger leur corps dans l'espace en rapport avec une matière littéraire - le texte - et ils vont trouver comment réagissent leurs corps l'un envers l'autre sur un espace scénique.


  • Sur les même bases (texte / corps / espace), on travaille avec la seconde comédienne, Isabelle, qui joue également Macha I.



  • On fait la même recherche sur Macha II avec Anne-Laure et Patrick; sur Macha III avec Mathilde et Roberto; sur Macha IV avec Véronique, puis Isabelle; et sur Macha V avec Dominique et Roberto.



  • Sur le parti pris d'avoir un conteur qui raconte une histoire et qui évoque les personnages sur l'aire de jeu, et des comédiens qui sont continuellement présents sur l'espace scénique - personne n'entre ni ne sort - , nous faisons un filage du début de la pièce jusqu'à la fin de la cinquième Macha. Ce premier filage dure 27 minutes.
  • Pour le deuxième filage, on demande aux onze comédiens présents sur la scène de se situer par rapport au déroulement des histoire et à leurs actions théâtrales.

Les comédiens sont continuellement présents sur l'espace scénique