mercredi 4 juin 2008

Atelier de pratique du théâtre ( 9 )

Jeudi 4 octobre


14ème séance




  • Les comédiens se placent en cercle. On leur demande de proposer l'un après l'autre un mouvement de la deuxième série d'échauffement ou dans l'esprit de cette deuxième série. Dans ce genre de travail en groupe pour l'échauffement, il faut que les comédiens essaient de commencer par les petits mouvements en rythme lent et d'aller vers les mouvements plus difficiles et plus rapides graduellement.


  • Les comédiens se trouvent en cercle et ils se passent les bambous en se les lançant dans un sens puis dans l'autre.


  • Le groupe se trouve toujours en cercle; un des comédiens propose une balle imaginaire et la passe à son voisin. Cette balle imaginaire fait un tour dans le cercle et arrive à nouveau au voisin du comédien qui l'avait proposée. Celui-là transforme la balle en une autre qui fait un tour et qui se change à nouveau dans les mains du troisième comédien. Et ainsi de suite.

Remarque : La balle imaginaire doit garder sa dimension première tout le long du cercle ainsi que son poids et il faut la lancer et la recevoir exactement de la même manière qu'elle a été lancée et reçue au commencement.


  • La troupe joue avec une balle imaginaire dans l'espace théâtral. Dans cet exercice, ce qui est important c'est de ne pas perdre ni la dimension ni le poids de la balle. Il faut lancer la balle avec attention et faire comprendre au partenaire qu'on a envie de lui lancer la balle et que ce dernier soit prêt à la recevoir. Il faut que la troupe essaie de jouer ensemble, comme si elle jouait avec une vraie balle.


  • La troupe avant la pause est assise en cercle; deux comédiens ferment les yeux; le premier essaie de décrire la tenue vestimentaire des autres comédiens et le deuxième essaie de le corriger, ou donne sa propre description s'il est en désaccord.

Pause




  • Après la pause, on travaille sur la troisième partie de Macha. La comédienne(Mathilde) se trouve sur la scène; elle dit son texte en tenant compte des consignes expliquées les jours précédents. La consigne générale est que dix ans s'écoulent du débout à la fin du texte. Il faut se concentrer dessus, faire sentir et ressortir par notre attitude et notre façon de lire et surtout vivre ces dix années sur un texte qui ne dure même pas trois minutes.


  • On prend le même texte en considérant que cette femme qui a vécu dix ans avec le vétérinaire avant qu'il parte en Sibérie a fini par lui ressembler en quelque sorte. La comédienne, en lisant le texte essaie de faire ressortir ces points de ressemblance et, en même temps, elle va choisir entre les quatre comédiens présents celui qui est pour elle le plus proche de l'image du vétérinaire. Le comédien choisi vient sur la scène et écoute Macha pour déterminer ses relations avec sa femme par rapport au texte, en restant immobile.


  • La même comédienne prend le même texte avec le même mari et cette fois-ci tous les deux bougent dans l'espace. Ils essaient de déterminer leurs relations dans l'espace théâtral.


  • Pour le quatrième passage - toujours de la troisième partie - on demande à cinq comédiens, en plus du mari, de venir sur scène. Elle essaie de déterminer ses relations avec les comédiens présents sur la scène en tant que personnages de son texte : Didier(son mari), Isabelle(Sophie), Patrick(le cuisinier), Véronique, Julia, Fariborz(ses voisins). Les comédiens nommés ci-dessus essaient non seulement d'avoir des relations avec Macha, mais aussi de déterminer les relations entre eux.


  • Pour la cinquième partie de Macha, Dominique se met sur la scène et lit en se concentrant sur les consignes données précédemment pour les autres Macha.


  • Pour son deuxième passage, elle désigne Wladimir, son mari(Roberto); ce dernier désigne sa nouvelle femme Sophie(Mathilde) et son enfant(Fariborz). Les parents sont Julia et Patrick. Les comédiens sont ensemble sur la scène. Macha(Dominique) prend son texte(cinquième partie) et ils essaient de déterminer leurs relations sur la scène. Cette fois-ci l'improvisation avec les consignes données, pour la première fois, prend une allure réaliste qui ne convient ni au style de travail ni au choix d'un jeu stylisé sur un espace scènique vide et sans décor.


  • Pour son troisième passage, on répéte le même exercice en demandant aux comédiens de supprimer le côté réaliste du jeu en ne faisant ni mime ni imitation. Ils sont sur la scène, ils incarnent les personnages et les vivent intérieurement et c'est ce sentiment d'intériorité qui détermine leur aspect extérieur, leurs attitudes, leur démarches etc...

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