jeudi 5 juin 2008

Atelier de pratique du théâtre ( 11 )

Jeudi 18 octobre




  • Les comédiens se trouvent en cercle et font la deuxième série d'échauffement. A la fin de la cinquième semaine, les comédiens, désormais bien accoutumés aux mouvements, travaillent avec ensemble, ce qui est le deuxième but de l'échauffement et demande l'aptitude à faire le mouvement immédiatement, de façon précise, en attrapant la bonne impulsion et le bon rythme.


  • Sur une musique de chants russes, les comédiens se mettent en mouvement dans l'espace scénique; en l'écoutant ils doivent accorder leurs mouvements au rythme de la musique.


  • Dans un deuxième temps, on essaie de trouver un rythme du corps qui s'accorde toujours avec la musique mais qui ne suit pas forcément son tempo.


  • Dans un troisième temps, on essaie de trouver des mouvements qui vont contre le rythme.


  • En écoutant la musique, les comédiens essaient de trouver de nouveaux mouvements du corps en évitant les clichés; individuellement, puis à deux. Le but de cette recherche est de trouver les mouvements qu'on ne fait pas habituellement et de découvrir de nouveaux mouvements, de nouvelles positions du corps qui vont à l'encontre des automatismes du corps dans la danse.


  • Le groupe essaie de trouver pour la scène "Une nature énigmatique", dont la première partie se passe dans un train, des mouvements et une atmosphère sonore qui puisse remplacer et évoquer la marche du train. On met deux bancs face à face au milieu de l'espace en imaginant que c'est un compartiment de train. Les comédiens passent un par un derrière ce compartiment en donnant un mouvement qui puisse évoquer le défilement d'un paysage derrière les vitres. On fait plusieurs tentatives: un comédien est de dos, à la fenêtre du couloir, et fume une cigarette en regardant le paysage qui défile; un autre déplace la coiffeuse d'un bout de la scène à l'autre en essayant de donner l'impression que le train marche; plusieurs comédiens se croisent dans le couloir d'un wagon en essayant d'avoir le mouvement du corps de quelqu'un qui marche dans le couloir d'un train; un comédien essaie de traduire la marche du train en faisant un bruit de chaînes sur le sol; etc...Sur ce fond gestuel et sonore, on lit le texte de la scène, les deux comédiens étant assis sur les bancs, face à face.
  • On tente de trouver une première esquisse de mise en place de la scène "La choriste" avec les cinq comédiens. Les comédiens sont tous présents sur l'espace scénique et quand ils sont invoqués, au fur et à mesure de l'histoire, ils investissent l'aire de jeu. Sur l'aire de jeu, se trouve un simple drap apporté par Valia qui sera ensuite utilisé comme un rideau pour dissimuler Kolpakov. Les battements des mains de Nina sont les coups frappés à la porte. Sur l'espace scénique n'existent ni les murs, ni les meubles, ni aucun décor que ce soit; c'est par la jeu des comédiens que l'intérieur de la maison de Valia est évoqué. Les objets utilisés dans la scène sont auprès du conteur qui raconte l'histoire. C'est lui qui organise la distribution des objets nécessaires au déroulement de l'histoire.

  • Scène : "Les fiançailles". Avec les quatre comédiens (Thierry:Le conteur - Didier:Le fiancé - Véronique:La fiancée - Fariborz:L'ami) on lit le texte en faisant une recherche sur les possibilités pour évoquer et situer les différents lieus de l'histoire. A la deuxième lecture, en respectant les consignes précédentes, les comédiens essaient de vivre leur personnage à travers les différents lieus déjà découverts.


  • On prend le texte de Macha II pour lequel, à travers les différents exercices et improvisations, on a trouvé toute une matière de jeu dont on a fait une synthèse pour tracer une première esquisse de mise en place.


  • On fait la même recherche sur Macha III en essayant de trouver les déplacements de Macha dans l'espace et sa rencontre avec Vladimir. Et on essaie de trouver une atmosphère sonore pour cette scène à l'aide de cloches et de chaînes. La comédienne lit l'histoire qu'elle a faite autour du texte de Macha, histoire écrite à partir des points de repère du texte et des phrases du texte; la partie imaginée par la comédienne doit correspondre à l'histoire déjà écrite par l'écrivain sur Macha III; elle doit être cohérente et logique. A l'aide de cette histoire, la comédienne a la possibilité de découvrir le monde autour du personnage - monde non précisé par l'érivain - de mieux le sentir et de bien situer dans son propre espace. Ainsi quand la comédienne lira le texte de la pièce, il sera alors situé à travers son imaginaire dans une réalité précise.
  • On travaillera beaucoup dans les jours suivants avec histoires des comédiens sur leurs personnages.

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