Cet animal étrange
Gabriel Arout
inspiré de nouvelles d'Anton Tchekhov
Mise en scène : Sadredin Zahed
Costumes : Malak Khazaï
Musique : Mahmoud Tabrizi-Zadeh
Isabelle Boutros, Dominique Charmet, Fariborz Daftari, Didier Dubau, Anne-Laure Grenon, Mathilde Kaminker, Thierry Le Gall, Patrick Pecorilla, Véronique Piccioto
Mathieu Bellon, Françoise Krawice, Bruno Letellier, Jean Lucasson, Jean Peyrelade, Loïs Ramos, Dia Stephensen, Myriam Viens, Anne-Mireille Zbroszczyk
Le conteur, allégorie du destin ou de la sagesse, prend place. Il installe la scène et se prépare à invoquer ses personnages. L'histoire qu'il va raconter est celle de tous. C'est une peinture de l'homme à travers ses défauts, ses joies, ses vices et ses divers moments de perplexité ou d'hébétude.
Les personnages se succèdent... jusqu'à la dernière touche du tableau, celle qui détermine la fin, inévitable, parce que l'homme naît, vit et meurt quoi qu'il fasse et quoi qu'il ait fait de sa vie.
C'est l'histoire des mille et une vies... De la vie, tout simplement.
Il n'y a, dans ce spectacle, ni faste ni décors. Les comédiens, assis tout autour de la scène, s'avancent tour à tour pour incarner un ou plusieurs personnages. Les changements de personnages se font au vu et au su des spectateurs, lorsque les comédiens puisent dans un coffre un morceau d'étoffe aux couleurs vives des provinces de l'Iran et qui signifiera leur rôle.
Comme un chef d'orchestre, ZAHED marie si bien comédien et rôle que les acteurs deviennent les sons d'une mélodie harmonieuse.
Dans ce spectacle, les éternelles fluctuations qui ont lieu dans la vie quotidienne des hommes et dans leurs rapports entre eux nous sont contées avec tant d'humour et de légèreté que nous émergeons du spectacle comme on émergerait d'un rêve.
Djamileh Nedaï
Keyhan, 20 Juin 1991 Publié à Londres.
" Cet animal étrange " de Gabriel Arout est mis en scène sur un grand tapis persan et dans le plus grand dépouillement, sans ornements ni décors. La scénographie et les costumes s'inspirent des couleurs vives et variées des provinces de l'Iran.
Accompagné de deux musiciens assis sur deux petits tapis à côté des comédiens, le conteur parvient à créer une atmosphère très proche de celle des spectacles traditionnels iraniens. Il commence le spectacle, aidé pour cela par son acolyte, et fera jusqu'à la fin le lien entre les différentes histoires.
Ici, les formes traditionnelles du théâtre iranien comme le Rouhowzi, le Pardekhani, l'art du conteur et le Ta'zieh(théâtre religieux proches de nos mystères), se mêlent aux formes théâtrale de l'occident. Le fruit de cette rencontre est un spectacle emprunt de merveilleux.
Gabriel Arout
inspiré de nouvelles d'Anton Tchekhov
Mise en scène : Sadredin Zahed
Costumes : Malak Khazaï
Musique : Mahmoud Tabrizi-Zadeh
Isabelle Boutros, Dominique Charmet, Fariborz Daftari, Didier Dubau, Anne-Laure Grenon, Mathilde Kaminker, Thierry Le Gall, Patrick Pecorilla, Véronique Piccioto
Mathieu Bellon, Françoise Krawice, Bruno Letellier, Jean Lucasson, Jean Peyrelade, Loïs Ramos, Dia Stephensen, Myriam Viens, Anne-Mireille Zbroszczyk
Le conteur, allégorie du destin ou de la sagesse, prend place. Il installe la scène et se prépare à invoquer ses personnages. L'histoire qu'il va raconter est celle de tous. C'est une peinture de l'homme à travers ses défauts, ses joies, ses vices et ses divers moments de perplexité ou d'hébétude.
Les personnages se succèdent... jusqu'à la dernière touche du tableau, celle qui détermine la fin, inévitable, parce que l'homme naît, vit et meurt quoi qu'il fasse et quoi qu'il ait fait de sa vie.
C'est l'histoire des mille et une vies... De la vie, tout simplement.
F.Daftari(L'acolyte), F.Krawice(La femme), J.Peyrelade(Son mari)
Comme un chef d'orchestre, ZAHED marie si bien comédien et rôle que les acteurs deviennent les sons d'une mélodie harmonieuse.
Dans ce spectacle, les éternelles fluctuations qui ont lieu dans la vie quotidienne des hommes et dans leurs rapports entre eux nous sont contées avec tant d'humour et de légèreté que nous émergeons du spectacle comme on émergerait d'un rêve.
Djamileh Nedaï
Keyhan, 20 Juin 1991 Publié à Londres.
Accompagné de deux musiciens assis sur deux petits tapis à côté des comédiens, le conteur parvient à créer une atmosphère très proche de celle des spectacles traditionnels iraniens. Il commence le spectacle, aidé pour cela par son acolyte, et fera jusqu'à la fin le lien entre les différentes histoires.
Ici, les formes traditionnelles du théâtre iranien comme le Rouhowzi, le Pardekhani, l'art du conteur et le Ta'zieh(théâtre religieux proches de nos mystères), se mêlent aux formes théâtrale de l'occident. Le fruit de cette rencontre est un spectacle emprunt de merveilleux.
M.Sahar
Rouzegar-e-now
Mensuel Persan édité à Paris
Juillet-août 1991
Rouzegar-e-now
Mensuel Persan édité à Paris
Juillet-août 1991
Sadreddin zahed et sa troupe
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