Vendredi 9 novembre
Cité Universitaire
- 1) L'échauffement habituel, en cercle, se fait dans une nouvelle salle de la Cité Universitaire; c'est la quatrième fois que le groupe est contraint de changer de lieu. Le travail et, par conséquent, les mouvements donnés s'adaptent au nouveau lieu de travail, mais toujours selon le principe expliqué le 18 septembre.
- 2) Les comédiens, debout en cercle, font des mouvement de vagues " à l'infini ". Un comédien du cercle propose un mouvement qui passe de comédien en comédien comme un vague; alors que la première proposition est en train de tourner, le même comédien propose un deuxième puis un troisième mouvement et ainsi de suite à l'infini; les mouvements en cercle disparaissent quand ils sont revenus au comédien qui les a proposée.
- 3) Selon le même principe, la source des mouvements peut venir de deux ou trois comédiens. Chaque proposition s'arrête au comédien qui l'a proposée. Bien évidemment un comédien peut proposer un son au lieu d'un mouvement, ou un rythme. Le principe reste toujours le même.
- 4) La comédienne qui joue la deuxième partie de Macha prend son texte et le lit en marchant. Comme son texte porte sur la découverte du monde du bois, au travers de la rencontre de son mari, Vassili, le marchand de bois, la comédienne essaie de numéroter ce qu'elle a appris avec lui et ce qu'elle a découvert dans son monde.
- 5) Pour le troisième passage, suivant les mêmes règles et avec un objet scénique (bambous), la comédienne fait le même exercice: Un bambou peut représenter un arbre, une espèce de bois (bois sec, bois vert, le chêne, le pin, etc...).
- 6) La comédienne qui joue la troisième partie de Macha lit une fois son texte en marchant dans l'espace scénique. A sa deuxième lecture, elle trace des itinéraires sur la scène en disant son texte. Il faut qu'elle ne prenne jamais deux fois le même itinéraire. A la troisième lecture, elle suit un itinéraire constant et précis qui forme un circuit fermé qu'elle empruntera plusieurs fois jusqu'à la fin de sa lecture. Il s'agit aussi d'une découverte comme dans l'exercice précédent pour la deuxième Macha. C'est la découverte du monde des animaux et de leurs maladies. Les itinéraires tracés sur la scène doivent être toujours renouvelés et chaque fois apparaître comme une nouvelle découverte. pour la lecture où l'itinéraire devient un circuit fermé, l'exercice change de nature: Il ne porte plus sur la "découverte" mais sur la "concentration". La comédienne doit être complètement concentrée pour ne jamais se tromper à l'intérieur du circuit et le texte doit en même temps couler dans son temps normal.
- 7) Les cinq comédiennes qui jouent les cinq passages de la vie de Macha font un cercle et commencent l'exercice du miroir en imbriquant leur texte. Les comédiennes, en même temps qu'elles font attention à leur mouvements de miroir dans leur exactitude, leur impulsion, leur tempo comme s'il s'agissait d'une seule personne, doivent donner à leur partenaire la possibilité de s'exprimer également et de jouer. C'est comme si on entendait un texte dit par un seul personnage.
- 8) Les deux comédiens qui jouent "Une nature énigmatique" se trouvent sur la scène. Le monsieur suit la dame dans l'espace scénique. Avec cette seule consigne, on dit le texte. Pour le second passage, avec la même consigne, on demande aux comédiens de trouver le moment où la situation tourne et où c'est la dame qui suit le monsieur.
- 9) Les deux comédiens de la même scène se trouvent face à face sur le plateau et prennent leur texte sur le rapport de force, c'est-à-dire sur le rapport dominant/dominé. Pour montrer physiquement ce rapport, celui qui est dominant en lisant son texte fait reculer son adversaire dominé.
- 10) On inverse les deux rôle de la même scène: Le comédien joue la dame et la comédienne joue le monsieur, toujours avec la consigne de l'exercice précédent.
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