Lundi 1er octobre
11ème Séance
Les comédiens sont en deux rangées, à terre, et ensemble ils font les exercices d’échauffement de la première série exposée le lundi 17 septembre.
Après cet échauffement qui dure à peu près 50 minutes, on fait des cabrioles groupées par terre. Il faut s’arrondir le plus possible et garder tout le corps souple pour rouler avec légèreté aucune partie du corps ne frappe alors le sol durement. On devient comme une boule sans poids.
Puis on fait des cabrioles en partant debout, avec élan : on est debout, on pose une main par terre en s’accroupissant, on rentre la tête pour rouler et on se relève, une jambe groupée et l’autre dépliée, le corps faisant un arc de cercle. Même chose en posant l’autre main ; la jambe dépliée est celle du côté de la main qui sert d’appui.
Le groupe est debout en cercle et le travail est dirigé par un comédien pendant 10 minutes – Patrick – Il demande de faire un rythme avec les main qui s’installe sans changer et à un comédien d’installer un son. Ensuite il demande qu’on installe à nouveau un rythme avec les mains et, par-dessus ce rythme, un son qui, une fois installé dans le cercle est modifié par chaque comédien à son tour.
Les comédiens sont debout en cercle, un rythme de battement de mains s’installe, un son circule qui est modifié par les comédiens l’un après l’autre ; et par-dessus le rythme des mains et le son qui circule, un membre du groupe se met à improviser avec des sons un chant qui soit en accord avec le rythme installé dans le groupe.
Les comédiens sont assis en cercle. On essaie de communiquer avec les battements de mains. Ce sont les battements de mains qui posent une question, qui transmettent un sentiment, qui communiquent un évènement, qui font appel à d’autres comédiens, qui demandent une aide, etc.... Il faut que la communication se fasse seulement avec les battements des mains, sans s’aider de signes de tête, de mimiques, de signes de la main, des épaules etc....
Même exercice en communiquant avec des sons, uniquement.
Les comédiens s’assoient en cercle. Une comédienne commence à raconter une histoire vraie, de sa vie, avec simplicité et authenticité. Ce qui est important dans cet exercice c’est de raconter avec simplicité, en restant fidèle à la mémoire, en essayant de se souvenir de tous les détails de l’histoire : à quelle heure cela se passe, avec qui nous sommes, où l’on se trouve, quel temps il fait ; en se posant de telles questions on arrive à se situer dans l’histoire, l’histoire prend une dimension authentique, le comédien reste fidèle à lui-même et c’est alors que l’auditoire écoute attentivement le comédien. Chaque comédien raconte à son tour une histoire.
Pause 15 minutes
Travail avec le texte de l’homme : « Entretien avec un chien ».
Les comédiens sont assis par terre. Un comédien ( Roberto ) se trouve sur l’espace scénique ; il fait d’abord une lecture en faisant attention que ce soit une lecture vivant ; il prend ensuite une partie du monologue en se situant dans un espace imaginaire et vrai – c'est-à-dire en pensant s’il fait froid ou chaud, à quelle heure cela se passe, sur quel chemin ; est-il seul, y a-t-il d’autre gens – il s’agit, en quelque sorte, de se trouver dans une situation réelle par l’aide de l’imagination.
Sur le même passage du monologue, on demande à un autre comédien (Patrick) d’être saoul et incapable de rester debout et de s’écrouler sans arrêt. Un autre comédien (Fariborz) est avec lui, il n’est pas saoul et lui reproche en silence d’être ivre. Le premier comédien dit son texte suivant les même consignes que tout à l’heure et en s’adressant au troisième.
Même exercice avec Thierry et Fariborz, en indiquant qu’il ne faut pas exagérer, qu’il faut complètement maîtriser le mouvement.
On prend toujours le même passage du monologue ; cette fois-ci on demande à un comédien (Roberto) de dire son texte en respectant les consignes ci-dessus et en portant en même temps un bambou en équilibre sur la tête, horizontalement, sans qu’il tombe.
On a demandé à chaque comédien, l’un après l’autre, de se mettre sur l’espace scénique, debout, de devenir saoul et d’extérioriser son état intérieur par un simple signe le plus concis possible et le moins surjouer possible.
Une fois que les comédiens ont trouvé, chacun, le signe extérieur et simplifié de l’ivresse, on demande à l’un d’eux (Patrick) de dire son texte tout simplement et en laissant apparaître de temps en temps son signe d’ivresse.
On lui demande ensuite de prendre un bambou, de le garder en équilibre sur un doigt et de dire son texte en même temps à la troisième personne, comme s’il s’adressait à l’homme ivre qui est le bambou.
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